Un second prix pour les jeunes en IEF !

Deux semaines après la cérémonie au Grand Rex, nous apprenons qu’un second groupe a obtenu un prix dans le cadre du concours « Je filme le métier qui me plaît » !

Le concours compte trois sélections, et autant de jurys : régionale, nationale et celle du Crédit Mutuel, qui vient seulement d’être annoncée.

Pour rappel, dix jeunes en IEF ont participé au concours cette année. Ils ont réalisé cinq films de trois minutes pour présenter un métier de leur choix à travers un court scénario.

Après les sélections régionales et nationales, c’était donc au tour du Crédit Mutuel de décerner ses prix. Partenaire du concours, le Crédit Mutuel récompense les films de la catégorie « agriculture ».

Nous avons le plaisir de vous annoncer que la vidéo de Lucas, Evan et Éline sur le métier de chocolatier « J’irai où le chocolat m’emmènera » a reçu le deuxième prix. Un représentant du Crédit Mutuel leur a remis en main propre le 12 juin. L’association félicite les jeunes lauréats !

Remise de prix en présence de Christian Gogny (2e à droite)

Pour clôturer ce beau projet qui s’achève, Lucas, Éline et Evan ont répondu à quelques questions.

Lucas :

Content d’avoir eu un prix ?

– J’étais content, parce qu’on avait rien eu au niveau régional ni à Paris. Ça fait plaisir, notre travail est reconnu.

Tu as été acteur sur le tournage. Comment ça s’est passé ?

– C’est quelque chose que je n’avais jamais fait. C’était vraiment super intéressant ! Il a fallu que j’apprenne tout mon texte et qu’on fasse les scènes dans l’ordre. Ça ne me dérangerait pas de le refaire.

Après avoir réalisé la vidéo, il fallait communiquer à son sujet. Comment vous y êtes-vous pris?

– On a été aidés par nos parents. Par exemple, avant la vidéo, on a écrit un mail pour contacter Cocoa Valley… Après on est allés à radio Magny, une radio locale, pour présenter tout ça. Il y aussi eu des articles dans le journal. On a aussi été filmés par la 8 Mont-Blanc. On a été interviewés par une journaliste de la télé qui parlait du concours. Ils nous ont filmés pendant qu’on réalisait une affiche pour une projection du film.

Éline :

Qu’est-ce que tu as ressenti quand tu as su que tu avais un prix ?

– J’étais contente et fière.

Quel était ton rôle dans le groupe ? Est-ce qu’il y a une partie que tu as préférée dans la création du film ?

– On avait pas de rôle vraiment défini, à part sur le tournage où Evan était réalisateur et Lucas acteur. On essayait de faire les choses ensemble, on participait à toutes les étapes. J’ai bien aimé les tournages : on pouvait voir des nouveaux lieux, rencontrer des gens, parler avec le chocolatier. J’ai bien aimé aussi le scénario et le montage, même si c’était assez long à la fin. Le projet était très long à monter du début jusqu’à la fin. Et même après, il fallait encore qu’on communique.

Comment avez-vous mené les interviews du chocolatier ?

– On avait préparé des questions et on les a posées devant la caméra. On a repris des parties de ses réponses. On lui avait proposé plusieurs questions qui pouvaient être intéressantes sur son métier. On a alterné entre Lucas et moi pour poser les questions. Le chocolatier était sympa. Il nous a parlé de ses plantations au Cameroun, et de son histoire avec le chocolat.

Evan :

Surpris par le prix du Crédit Mutuel ?

– Je ne m’y attendais pas, j’étais très content !

Comment fonctionnait votre groupe ?

– On a écrit le scénario tous les 3, j’avais déjà quelques idées parce que j’ai déjà un peu d’expérience. Éline et Lucas avaient de bonnes idées. On s’est réunis plusieurs fois, parce que le travail à distance, ce n’est pas extra, je trouve… Pour le tournage j’ai été réalisateur et cameraman. Ensuite, j’ai fait le montage. Lucas et Éline ont donné leurs idées et moi je gérais la technique.

Comment avez-vous choisi les musiques du film ?

– On a choisi les musiques ensemble, sur un site internet. J’en ai mis une au début et une à la fin du film. On en a écouté beaucoup. Pour la musique de fin, comme Lucas se réveille, on voulait quelque chose d’assez doux. Et pour la première, il fallait quelque chose qui mette le spectateur dans le film. C’est important de placer les accents de la musique par rapport aux images. Au début, la caméra descend à travers les branches d’un arbre. Il fallait que la musique démarre pile au bon moment, c’est vraiment important.

Merci pour ces réponses !

Nous espérons que les articles écrits durant toute la durée du projet auront donné envie à de nouveaux jeunes en IEF de participer à la prochaine édition de « Je filme le métier qui me plaît ». Rendez-vous en octobre !

Vous pouvez voir ou revoir le film sur la plateforme dédiée.